Recherche du Sens, pourquoi une telle demande ?

Les demandes actuelles de recherche de Sens sont nombreuses et elles viennent de tous les âges et de toutes les situations. Elles sont plus fortes dans les cultures à forte tendance individualiste, omme c’est le cas de la France par exemple. Nous avons donc d’abord cherché à comprendre ce qui créait une demande si forte, et pourquoi maintenant.

Ce n’est qu’une fois cela clarifié que nous avons pu y répondre de manière pertinente et inspirante avec le Voyage du Sens.

Recherche de Sens, pourquoi ? Trois constats éclairants.

Les structures extérieures autrefois porteuses de Sens se sont affaiblies ou ont disparu. Sans elles, comment s’y retrouver ? Où est l’évidence du Sens ?

Autrefois, existaient des structures extérieures fortes et contraignantes qui donnaient du sens à la vie de l’individu. Ainsi, sans les mettre sur le même plan, les syndicats donnaient une explication au Sens du monde, ou de la lutte, et l’Église à celui de l’existence et du pourquoi être sur cette terre. De même, le métier - pas le job - donnait un Sens profond à la vie professionnelle. Dans une moindre mesure, mais de manière importante, l’appartenance à une entreprise dont la culture était forte. Pensons à cette magnifique entreprise qu’était Lafarge, aux valeurs si fortes. Et tant d’autres.

A l’inverse, si par avoir du Sens, on entend bien cohérence entre ses valeurs profondes, sa place dans le monde, et la contribution apportée, alors quel Sens peut bien avoir de travailler pour Amazon ? Sinon celui d’un mercenariat éphémère et aliénant ?

Nous pouvons même étendre cela aux collectifs en général. L’appartenance à un collectif donne du Sens à la vie. Que se passe-t-il si le virtuel, pour ne prendre que cet exemple, distance et distend les liens et donc le collectif. Comment y trouver du Sens ? Par les réseaux sociaux ? Mais ils ne créent qu’un semblant d’appartenance, éphémère et liquide.

Quand les points de repère extérieurs sont instables, le besoin de Sens se fait plus impérieux.

Le Sens, celui qui tient, suppose qu’il y ait au moins un accord partiel entre ce que je fais, ce que je suis, et ce à quoi je veux contribuer.

La place de l’homme dans la nature était une évidence il y était chez lui. Mais l’homme des villes ne connait pas la nature et son rapport à elle est remis en question, où trouve-t-il donc sa place ?

Or sans place, pas de Sens.

Prenons l’exemple d’un paysan, je dis bien un paysan et non pas un agriculteur : sa place dans la nature est évidente. Il sait ce qu’il a à faire et combien ce qu’il fait est utile aux autres. Le Sens est évident, pas besoin de le chercher. Sa place dans le monde fait Sens.

Ce n’est plus le cas.

Double peine, car la place de l’homme dans la nature est également remise en question. N’y serait-il pas uniquement un nuisible ? Or c’est la prise en compte de la nature qui donne sa place à l’homme et lui apporte donc du Sens.

Nature ? Mais un homme des villes qui ne voit jamais le ciel étoilé parce que la lumière artificielle l’en empêche, comment pourrait-il trouver du Sens à sa place dans le monde ? Au prochain block ? Virtuellement ?

Il s’agit de se retrouver une place dans un monde différent, un monde à la mesure de l’homme.

Le monde qui nous entoure semble absurde, dénué de signification. Le ‘VUCA World’ et consorts ? Incertitude. L’Intelligence Artificielle ? Inconnu. Notre marge de manoeuvre sur ce monde ? Illusoire ?

Or, si le monde extérieur ne fait pas sens, si notre marge de manœuvre y semble si réduite, comment trouver du Sens ?

Monde digital, VUCA World, Monde Incertain, monde virtuel, pandémie, climat… quel est donc le sens du monde qui nous entoure ? Nous sommes ainsi faits que nous avons besoin de comprendre le sens des choses et comment cela fonctionne. Ainsi va notre monde depuis les Grecs anciens. Et même avant.

Si le monde qui nous entoure n’est plus compréhensible, si nous n’avons pas les moyens de le comprendre car il semble nous dépasser, comment y trouver du Sens ? Et s’il n’a pas de Sens, comment une vie individuelle pourrait-elle en avoir ?

Un autre point renforce le sentiment d’absurdité : ne plus avoir de possibilité de comprendre. Puis-je comprendre le fonctionnement d’un iPhone ? Je ne peux même pas l’ouvrir.

Et un autre point, l’impression de ne plus avoir de marge de manœuvre sur sa vie. Effectivement, le simple consommateur n’a aucune marge de manœuvre sur sa vie. Avoir le choix entre huit boîtes d’épinards différentes est contrainte et non pas choix. Quelle est la marge de manœuvre qui semble rester ? Consommer. Quoi de plus idiot ? Comprendre, créer et produire génère de la contrainte et du Sens. Consommer, euh, comment dire. Du rien.

Il s’agit de décrypter de manière pratique ce monde qui nous entoure, en comprendre les leviers et les enjeux, pour y remettre de l’intelligence et donc du Sens.

Ces trois constats sont autant de défis que le Voyage du Sens adresse, de manière personnalisée et individualisée. Il contribue ainsi à retrouver un Sens profond, en résonance avec la vie professionnelle. Inspirant par nature, il ouvre le chemin de nouvelles perspectives, dans une dynamique de vie et d’ouverture.

Marie Elisabeth Boury

MEB

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